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Vivre avec l’obésité, ce n’est pas juste "avoir quelques kilos en trop".
C’est souvent faire face à une fatigue permanente, un regard social pesant, des douleurs chroniques, et une lutte quotidienne contre son propre corps… mais aussi contre les idées reçues.
En France comme ailleurs, l’obésité est devenue un véritable enjeu de santé publique, touchant de plus en plus de personnes, y compris des enfants. Et contrairement à certains clichés, ce n’est pas qu’une question de volonté ou de régime.
L’obésité est une maladie chronique, complexe, influencée par de nombreux facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.
Heureusement, de nouvelles solutions médicales voient le jour. Deux traitements injectables font beaucoup parler d’eux : Wegovy, basé sur le sémaglutide, et Mounjaro, dont le principe actif est le tirzépatide.
Tous deux promettent une perte de poids significative, mais fonctionnent différemment, ne s’adressent pas aux mêmes profils, et n’ont pas les mêmes effets secondaires ni le même coût.
Alors, lequel choisir ?
Comment savoir ce qui vous conviendra le mieux à vous, ou à un proche ?
C’est exactement ce que nous allons explorer dans cet article.
Vous y trouverez une comparaison claire, complète, et à jour, basée sur les dernières études scientifiques et les recommandations des autorités de santé.
Et surtout, expliquée dans un langage simple, pour vous aider à prendre une décision éclairée avec votre professionnel de santé.
Quand on parle de traitement injectable contre l’obésité, il ne s’agit pas d’un "produit miracle", mais de médicaments rigoureusement testés, qui agissent en profondeur sur les mécanismes biologiques de la faim et du poids.
Wegovy est basé sur une molécule appelée sémaglutide, qui est un agoniste du GLP-1.
Dit plus simplement ?
C’est un médicament qui imite une hormone naturelle produite par l’intestin après un repas : le GLP-1, ou glucagon-like peptide-1.
Cette hormone a plusieurs effets très utiles :
Elle ralentit la vidange de l’estomac, ce qui prolonge la sensation de satiété.
Elle agit sur le cerveau, en particulier les zones qui contrôlent l’appétit.
Elle réduit l’envie de manger, surtout les aliments riches et gras.
Elle contribue à réguler la glycémie, utile si l’on est aussi diabétique.
Résultat ?
Moins de fringales, moins de calories consommées, une perte de poids progressive.
Mounjaro, lui, va encore plus loin. Il agit non pas sur une, mais sur deux hormones : le GLP-1 (comme Wegovy) et le GIP, un autre messager naturel produit après les repas.
Ce double mécanisme fait de Mounjaro un “double agoniste” :
Le GIP aide à stimuler la sécrétion d’insuline, surtout quand le taux de sucre dans le sang est élevé.
Il réduit aussi l’appétit et favorise la sensation de satiété.
En combinant GIP + GLP-1, Mounjaro agit à plusieurs niveaux : digestion, glycémie, cerveau, métabolisme.
Selon les études cliniques, cette double action permettrait une perte de poids encore plus importante, notamment chez les personnes vivant avec un diabète de type 2 ou une obésité sévère.
➡️ En résumé, les deux traitements aident à moins manger, à réguler le sucre dans le sang et à perdre du poids, mais Mounjaro combine deux hormones pour un effet plus global.
À ce stade, cela peut sembler similaire, mais les prochaines parties révèlent des différences majeures en termes de résultats, effets secondaires et accessibilité.
Quand on envisage un traitement pour l’obésité, une des premières questions que l’on se pose, c’est bien sûr : “Est-ce que ça marche vraiment ?” Et cette question est 100 % légitime.
Pour y répondre, on se base sur des études cliniques sérieuses, menées sur des milliers de patients.
C’est le cas des essais SURMOUNT (pour Mounjaro) et STEP (pour Wegovy) – auxquels s’ajoute aussi la série SURPASS pour les patients diabétiques sous Mounjaro.
Les résultats des essais cliniques avec Wegovy (sémaglutide 2,4 mg) sont très encourageants :
Les patients non-diabétiques ont perdu en moyenne 15 % de leur poids initial après 68 semaines de traitement.
Plus de 80 % d’entre eux ont perdu au moins 5 % de leur poids.
Ces résultats sont obtenus en complément d’un suivi nutritionnel et d’une activité physique régulière, comme le recommandent les autorités de santé.
Wegovy se montre donc particulièrement efficace, notamment chez les patients en surpoids ou obèses sans diabète.
Mounjaro, basé sur le tirzépatide, a bluffé les chercheurs avec des résultats encore plus puissants :
Dans les études SURMOUNT, jusqu’à 24 % de perte de poids a été observée chez certains patients après 72 semaines.
En moyenne, les pertes de poids vont de 15 à 21 %, selon les dosages utilisés (5 mg à 15 mg).
Chez les patients diabétiques, les essais SURPASS ont montré des résultats supérieurs à ceux obtenus avec Wegovy, en particulier dans la régulation de la glycémie et la réduction du tour de taille.
Wegovy fonctionne très bien pour les personnes sans diabète, mais moins efficacement pour les diabétiques.
Mounjaro, en revanche, maintient une efficacité élevée chez les deux profils – avec même des bénéfices supplémentaires sur les facteurs de risque cardio-métaboliques (cholestérol, tension, glycémie).
➡️ En clair : les deux traitements font perdre du poids, mais Mounjaro semble plus puissant, notamment chez les personnes avec comorbidités. Cela dit, l'efficacité seule ne suffit pas pour faire un choix.
Il faut aussi regarder les effets secondaires, le prix, et les conditions d’accès, ce qu’on voit tout de suite dans la suite.
Même si les résultats en matière de perte de poids sont impressionnants, il est essentiel de comprendre que Wegovy et Mounjaro sont des médicaments puissants, qui peuvent entraîner des effets secondaires parfois désagréables.
Et cela, surtout dans les premières semaines du traitement.
Pas de panique : la plupart sont temporaires et gérables, surtout quand le traitement est bien accompagné. Mais les connaître permet de mieux s’y préparer.
Que ce soit avec Wegovy ou Mounjaro, les troubles gastro-intestinaux sont les effets indésirables les plus courants :
Nausées
Vomissements
Diarrhées
Ballonnements
Constipation
Ces effets sont souvent plus marqués lors de l’augmentation des doses. Le corps a besoin de temps pour s’adapter.
Avec Mounjaro, ces symptômes sont encore plus fréquents : jusqu’à 73 % des patients rapportent des troubles digestifs dans les essais cliniques.
Cela s’explique par sa double action hormonale, plus intense.
Certains patients ont aussi signalé :
Des pancréatites aiguës (inflammation du pancréas)
Des cas d’insuffisance hépatique
Une hypoglycémie, surtout si le médicament est associé à d’autres antidiabétiques
C’est pourquoi le suivi médical est indispensable, notamment au début du traitement.
BON À SAVOIR
En France, depuis juin 2025 ces médicaments peuvent être prescrits initialement par un médecin généraliste.
Pour un meilleur suivi, nous vous conseillons toutefois de vous faire suivre par un spécialiste (endocrinologue, diabétologue ou formé en nutrition), pour garantir un encadrement sécurisé.
C’est le point noir souvent oublié.
En perdant beaucoup de poids rapidement, le corps perd aussi… du muscle.
Avec Wegovy, on estime que jusqu’à 40 % de la perte de poids peut être de la masse maigre (muscles, tissus, fluides).
Ce phénomène est également présent avec Mounjaro, même s’il semble un peu moins marqué.
Pourquoi c’est important ?
Parce que le muscle est un allié précieux du métabolisme.
Il aide à brûler des calories, même au repos.
Perdre trop de muscle, c’est ralentir son métabolisme, et augmenter les risques de reprise de poids.
Un bon équilibre alimentaire est essentiel pour prévenir les effets secondaires des traitements de lutte contre l'obésité.
Augmenter les doses progressivement (toujours sous contrôle médical)
Boire beaucoup d’eau, surtout en cas de nausées
Bouger régulièrement pour conserver sa masse musculaire
Manger lentement, éviter les plats trop gras ou sucrés
Consommer suffisamment de protéines et de fibres quotidiennement
Demander conseil à une diététicienne pour adapter son alimentation
Retrouvez plus de conseils à propos des effets secondaires du Wegovy sur notre article Wegovy : Astuces pratiques pour mieux vivre votre traitement et limiter les effets secondaires
➡️ En résumé : ces traitements sont globalement bien tolérés, mais ils nécessitent une vraie vigilance et un suivi adapté.
Et surtout, ils doivent s’inscrire dans un parcours global de soin, avec alimentation équilibrée et activité physique.
On ne va pas se mentir : ces traitements représentent un vrai investissement, surtout quand ils ne sont pas remboursés.
Alors, combien coûtent-ils ?
Qui peut vous les prescrire ?
Et peut-on espérer une prise en charge bientôt ?
Faisons le point.
Pour le Wegovy, voici les informations disponibles en été 2025 :
Le stylo injectable coûte entre 169 € et 289 € en pharmacie selon la dose (0,25 mg à 2,4 mg).
Pour un traitement complet (avec montée progressive des doses), le budget dépasse souvent 250 € par mois.
Bonne nouvelle : sur InfosWegovy.com, vous trouverez une carte interactive des prix, mise à jour régulièrement, ainsi qu’un calculateur pour faire durer un stylo plus longtemps (en toute sécurité).
Pour le Mounjaro, voici les dernières informations (sous réserve d'évolutions) :
En juillet 2025, Mounjaro est plus récent et légèrement moins cher que Wegovy.
Selon la posologie (2,5 à 15 mg), les prix varient entre 130 € et 240 € par stylo.
Chaque stylo contient 4 doses (soit un mois de traitement), ce qui le rend légèrement plus économique à haute dose.
À ce jour :
Wegovy n’est pas encore remboursé dans le droit commun en France, malgré sa disponibilité en pharmacie depuis fin 2024 et l'avis positif reçu de la part de la HAS en décembre 2024.
Mounjaro non plus n’est pas encore remboursé, mais… des avis favorables de la Haute Autorité de Santé (HAS) ont été rendus en juillet 2024, avec un SMR (service médical rendu) jugé important dans certains cas.
Les arrêtés sont en attente de publication au Journal Officiel, ce qui laisse espérer un remboursement dans les mois à venir, au moins pour les patients avec obésité sévère ou diabète de type 2.
Depuis le 23 juin 2025, la prescription de Wegovy, Mounjaro et Saxenda est élargie à tous les médecins, y compris pour l’initiation du traitement, et non plus réservée uniquement aux spécialistes (endocrinologues, diabétologues, nutritionnistes diplômés).
Cela signifie que :
Votre médecin traitant peut désormais prescrire Wegovy ou Mounjaro, dès la première ordonnance.
Il reste toutefois recommandé de bénéficier d’un accompagnement global, avec suivi nutritionnel, activité physique adaptée et surveillance médicale régulière.
📌 Cette évolution vise à faciliter l’accès aux traitements pour les patients souffrant d’obésité ou de surpoids avec comorbidités, tout en respectant les indications prévues dans l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).
💡 Pour plus d’infos, consultez l’annonce officielle sur le site du Vidal.
Wegovy et Mounjaro sont disponibles en pharmacie de ville, mais attention : il peut y avoir des ruptures de stock ponctuelles, en particulier sur les dosages les plus élevés.
Pour augmenter vos chances :
Appelez plusieurs officines, car les stocks varient d’une pharmacie à l’autre.
Utilisez la carte interactive des prix Wegovy sur InfosWegovy.com pour repérer les pharmacies avec du stock et des prix compétitifs.
Et sur internet ?
Oui, il existe des plateformes de téléconsultation qui proposent ordonnances et livraison à domicile.
Mais prudence :
Le suivi médical y est parfois limité voire absent.
Certaines pharmacies refusent les ordonnances générées en ligne, par crainte de non-conformité.
Et les délais d’expédition peuvent être très longs.
Frontières ouvertes, prix plus doux
Si vous habitez près de la Belgique, du Luxembourg ou de la Suisse, sachez que les traitements sont parfois plus disponibles et moins chers. La carte des prix Wegovy permet aussi de visualiser ces écarts entre pays frontaliers.
💡 Une ordonnance française est parfois acceptée à l’étranger, mais mieux vaut se renseigner à l’avance auprès des pharmacies locales.
➡️ En résumé : les deux traitements sont coûteux mais probablement bientôt remboursables, accessibles de préférence via un parcours médical encadré.
Il est donc important d’en parler avec son médecin traitant ou un spécialiste qualifié, pour établir une stratégie personnalisée et sécurisée.
Il n’existe pas de “meilleur traitement” universel, seulement celui qui vous conviendra le mieux, à vous ou à la personne que vous accompagnez.
Le choix dépend de votre profil médical, de vos objectifs… et parfois même de vos préférences personnelles.
Wegovy peut être une bonne option si :
Vous êtes en surpoids (IMC ≥ 27) avec comorbidité ou en obésité (IMC ≥ 30)
Vous n’avez pas de diabète (meilleure efficacité dans ce cas)
Vous recherchez un traitement avec un historique plus long d’utilisation
Vous souhaitez un accompagnement avec un calculateur de doses, des astuces pour économiser vos stylos (disponibles sur InfosWegovy.com)
Mounjaro peut être plus adapté si :
Vous avez un diabète de type 2 en plus de votre obésité
Vous présentez une obésité sévère (IMC ≥ 35) et un échec avéré de prise en charge nutritionnelle
Vous cherchez une perte de poids plus importante, avec des résultats visibles dès les premières semaines
Vous êtes suivi pour un profil métabolique complexe (glycémie, cholestérol, hypertension…)
IMPORTANT
Dans tous les cas, une évaluation personnalisée par un médecin spécialiste est indispensable pour définir le bon traitement, la bonne dose et la bonne durée.
Pour vous aider à y voir plus clair, le site InfosWegovy.com met à disposition :
Une carte interactive des prix du Wegovy en pharmacie
Un calculateur de clics intelligent, pour faire durer vos stylos
Des astuces pratiques pour réduire les effets secondaires et mieux vivre votre traitement
Ces outils sont utiles pour anticiper les coûts, gérer les stocks, et préparer votre discussion avec le médecin.
Voici quelques pistes de discussion à aborder lors de votre prochain rendez-vous :
"Est-ce que mon profil correspond à une indication Wegovy ou Mounjaro ?"
"J’ai lu que Mounjaro pouvait agir plus fort, mais qu’en est-il de mes antécédents ?"
"Que me recommandez-vous pour limiter la perte de muscle pendant ma perte de poids ?"
"Comment puis-je suivre mes progrès de manière fiable ?"
Votre professionnel de santé pourra ainsi vous guider en fonction de votre état de santé global, et vous prescrire le traitement le plus sécurisé et le plus efficace pour vous.
➡️ En résumé : le bon choix dépend de votre situation médicale, de vos attentes et de votre mode de vie.
Pas besoin de trancher seul : faites équipe avec votre médecin pour co-construire un parcours de soin personnalisé et bienveillant.
Choisir entre Wegovy et Mounjaro, ce n’est pas juste comparer deux médicaments.
C’est se poser les bonnes questions sur ce dont on a besoin, ce qu’on est prêt à changer dans sa vie, et trouver l’accompagnement médical adapté pour y arriver.
Mécanisme d’action : Wegovy agit via le GLP-1, Mounjaro combine GLP-1 + GIP pour un effet renforcé.
Efficacité : Wegovy permet jusqu’à 15 % de perte de poids, Mounjaro peut aller jusqu’à 24 %, selon les études.
Ciblage patient : Wegovy est souvent plus efficace chez les patients sans diabète, tandis que Mounjaro est redoutable chez les diabétiques et les cas d’obésité sévère.
Effets secondaires : Tous deux provoquent des troubles digestifs, mais Mounjaro en déclenche plus fréquemment.
Prix et remboursement : Aucun des deux n’est remboursé à ce jour, mais Mounjaro pourrait l’être prochainement, selon la HAS.
Prescription : Les deux peuvent être prescrits par votre médecin généraliste depuis juin 2025.
Rien ne remplace l’avis d’un professionnel de santé formé, qui connaît votre histoire, vos antécédents et vos besoins.
Ce traitement ne peut pas (et ne doit pas) être choisi à la légère. L’obésité est une maladie complexe, qui mérite un accompagnement humain, bienveillant et structuré.
Prenez le temps de réfléchir, de poser vos questions, d’exprimer vos doutes et vos attentes. Vous avez le droit de comprendre, de comparer, de choisir.
➡️ Vous n’êtes pas seul.e face à ces choix. Ce site est là pour vous informer, vous rassurer, et vous accompagner, pas à pas.
À l’heure actuelle (été 2025), ni Wegovy ni Mounjaro ne sont remboursés par l’Assurance maladie.
Cependant :
Mounjaro a reçu un avis favorable de la Haute Autorité de Santé (HAS) en juillet 2024, pour les personnes souffrant d’obésité sévère (IMC ≥ 35) après échec d’une prise en charge nutritionnelle. Le remboursement est donc probable à court terme, sous certaines conditions.
Wegovy, a aussi reçu un avis favorable en décembre 2024.
💡 À suivre de près : l’évolution des publications au Journal Officiel et les éventuelles conditions d’accès (âge, IMC, spécialité du prescripteur…).
Oui, c’est possible, mais uniquement sous supervision médicale.
Le passage de Wegovy à Mounjaro peut être envisagé :
En cas d’effets secondaires mal tolérés
Si la perte de poids est insuffisante après plusieurs mois
Si vous présentez une comorbidité métabolique (ex. : diabète de type 2) mieux ciblée par Mounjaro
Cependant, le médecin doit adapter les doses, prévoir une période de transition, et surveiller les éventuels effets croisés. Ne jamais faire ce changement seul, même si les deux traitements sont des agonistes hormonaux injectables.
Les deux traitements sont efficaces, mais les études cliniques placent Mounjaro en tête :
Wegovy (sémaglutide) permet en moyenne une perte de poids de 15 % du poids initial en 68 semaines.
Mounjaro (tirzépatide) permet jusqu’à 24 % de perte, selon le dosage et le profil du patient.
Mounjaro agit plus rapidement, notamment chez les personnes atteintes de diabète de type 2 ou d’obésité sévère. Il combine deux hormones (GLP-1 + GIP), ce qui renforce son action métabolique.
Mais attention : une perte de poids trop rapide peut fragiliser la masse musculaire, d’où l’importance d’un suivi diététique et d’activité physique adaptée.
Oui, c’est un effet secondaire peu connu mais bien réel.
Lorsqu’on perd beaucoup de poids rapidement, il n’y a pas que la graisse qui disparaît :
Avec Wegovy, jusqu’à 40 % de la perte de poids peut concerner la masse maigre, c’est-à-dire les muscles, tissus et fluides.
Avec Mounjaro, ce phénomène existe aussi, bien que les données soient encore en cours d’évaluation.
Pourquoi c’est problématique ? Parce que le muscle est vital pour le métabolisme, le tonus, la posture… et même la prévention du rebond de poids.
C’est pourquoi tous les protocoles incluent une recommandation d’activité physique régulière, dès le début du traitement.
Le choix dépend de votre profil médical et métabolique. Voici quelques repères utiles :
Ni l’un ni l’autre n’est “dangereux” dans le cadre d’un usage médical encadré.
Mais :
Mounjaro provoque plus d’effets digestifs et soulève plus d’interrogations sur le long terme (risques de pancréatite, complications rétiniennes, cancers rares en observation).
Wegovy est plus ancien, avec un recul clinique plus long et un profil de sécurité mieux connu.
Les deux médicaments doivent être évités en cas de :
Antécédents de pancréatite
Cancer médullaire de la thyroïde dans la famille
Grossesse ou allaitement
Depuis le 23 juin 2025, tout médecin peut prescrire Wegovy, Mounjaro ou Saxenda, même pour une initiation de traitement. Il n’est donc plus nécessaire de consulter exclusivement un spécialiste (endocrinologue, diabétologue ou médecin nutritionniste).
Cela facilite l’accès aux traitements, notamment pour les patients sans suivi spécialisé proche de chez eux.
Mais attention :
Le traitement doit toujours être prescrit dans le respect des indications de l’AMM (surpoids avec comorbidités ou obésité).
Il est fortement recommandé de l’intégrer dans un parcours d’accompagnement global (nutrition, activité physique, suivi médical).
💡 En cas de doute ou de profil complexe, un avis spécialisé reste conseillé, surtout en présence de comorbidités (diabète, hypertension, dyslipidémie…).
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